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Celui que je croise parfois.

augusteclon Par Le 11/04/2013

Il peut être blond, brun, chatain ou chauve, petit, grand, gros ou pas,

rien ne le distingue des autres de prime abord.

Il peut être un enfant mais pas forcément.

Celui que je croise parfois quand je clowne

c'est celui qui connait le secret de mon tour de magie

et qui va tout balancer à ses petits copains,

parfois même avant que je n'ai pu présenter quoi que ce soit.

Seul face au groupe, le personnage est mis à mal,

celui que je croise parfois essaie de me voler la vedette et c'est innacceptable.

Il doit y avoir une réaction immédiate de ma part, je dois absolument reprendre le guidon.

La réponse à cette attaque  peut être teintée d'une certaine brusquerie,

voilà pourquoi j'ai réfléchi à comment récupérer l'auditoire en douceur.

J'ai plusieurs méthodes pour ça, en voici une:

Je fais applaudir le vilain coquin:

"On applaudit trés fort Untel, on l'applaudit encore,

on l'applaudit encore plus fort, mieux qu'une ovation...

On lui réserve un véritable tonnerre d'applaudissements.

Il est vraiment trés trés fort:

Il connait un secret de magie alors il le dit à tout l'monde !

On applaudit encore le plus mauvais des magiciens !!!"

En général, c'est suffisant pour re-coller au spectacle.

Untel, le vilain coquin est remis à sa place.

Mais parfois, Untel repasse à l'attaque...Aïe, aïe, aïe...

Je vous assure que ce n'est pas toujours facile la vie d'artiste!

Mais j'ai encore un gimmick:

Je vais le chercher à sa place et je l'accompagne sur scène où je le laisse seul,

moi je prend sa place dans le public et je l'invite à faire son numéro.

Là, je vous assure que Untel ne se trouve jamais longtemps trés à son aise...

A ce moment là, je peux toujours reprendre ma prestation,

je sais que Untel que je croise parfois a repris sa place et la gardera.

 

Auguste Clon